LA JOIE DE COMPRENDRE LE PHÉNOMÈNE

LA JOIE DE COMPRENDRE LE PHÉNOMÈNE

Article 2.

Première recherche après le phénomène.

Citation Einstein
Figure 1 : Lever de soleil by LEM.
Légende : La joie d’observer et de comprendre est le don le plus beau de la nature (Albert Einstein)

Après l’observation du phénomène vu sur la montagne LEMA, nous avions fait des recherches.

En premier lieu dans les livres de météorologie qui répertoriaient toutes les manifestations relatives aux halos, arcs-en-ciel, et réfractions en tout genre.

QU’EST-CE-QU’UN HALO ?

Un halo est nommé de nos jours « photométéore » en astronomie1).

1) Source Météo France.

C’est un objet optique qui apparaît dans l’atmosphère terrestre.

Lorsque la lumière solaire, durant son voyage vers la Terre, traverse les couches de l’atmosphère, elle rencontre parfois des gouttes d’eau minuscules en suspension, à différentes altitudes.

Ces gouttes d’eau peuvent être sous forme de cristaux de glace lors de température négative.

La lumière subit alors une réflexion : reflet sur la surface d’une goutte d’eau soit sur des cristaux de glace ; ou une réfraction : lorsque le rayon de lumière traverse une matière ; ou une diffraction : lorsque le rayon lumineux est perturbé par un obstacle et subit une déviation.

Il se forme ainsi un halo, une zone circulaire autour de la source lumineuse, généralement diffuse, en fonction de l’humidité relative du lieu ou de la présence de cristaux de glace dans l’air.

Durant la nuit, lorsque que la lumière du Soleil est réfléchie par la Lune, ou provoquée par une source lumineuse (des réverbères dans la brume par exemple), elle peut également former un halo circulaire ou davantage, selon les conditions météorologiques rencontrées.

DIVERS TYPES DE PHOTOMÉTÉORES

Nous avions trouvé plusieurs autres phénomènes atmosphériques.

Parmi les halos répertoriés, il y a les halos d’arc circumzénithaux, qui sont dû à la réfraction et de la réflexion de la lumière au cœur des nuages, ou au cœur des cristaux de glace.

Nous avions vu un halo d’arc circumzénithal, des années plus tard, que nous avions photographié.

Photométéore d'arc circumzénithal
Figure 2 : Arc circumzénithal photographié à proximité du lac de Neuchâtel (Suisse) © LEM

Cet arc circumzénithal ne correspond en rien au photométéore que nous avions vu sur la montagne, au Tessin.

Il existe d’autres types de cercles lumineux :

  • Halos d’arc circumhorizontaux, (Arc-en-ciel de feu).
  • Arc de Parry.
  • Cercle parhélique ou anthélique.
  • Colonne solaire.
  • Croix dans le ciel.
  • Arc blanc.
  • Arc supralatéral.
  • Gloire ou spectre de Brocken avec gloire.
  • Anneau de Bishop.
  • Rayons crépusculaires.

Mais aucun de ces photométéores ne ressemblent à celui que nous avions observé sur les flancs du Monte Lema, près de Mugena, au Tessin.

Quelle fût notre déception de ne pas y avoir trouvé une explication scientifique, ni une description visuelle d’un hypothétique témoin.

Notre seul regret était de ne pas avoir eu la possibilité de photographier ces deux cercles autour du Soleil auréolé, à la fois au centre d’un cercle et à la périphérie de l’autre, juste au zénith de nos têtes.

Par conséquent, il nous fallait chercher ailleurs.

PARIS, LA VILLE LUMIÈRE

Tour Effel à Paris au coucher de soleil
Figure 3 : Tour Effel à Paris au coucher de soleil

Tapant « Centre et périphérie » sur un moteur de recherche célèbre (Google), nous nous sommes retrouvés à la périphérie de Paris, dans sa banlieue !

Au « centre » de Paris, nous aurions pu prendre de la hauteur en visitant la Tour Effel, puis parcourir la plus belle avenue du monde : les Champs-Elysées, et finalement, pour nous ressourcer, prier dans la pénombre de Notre-Dame.

Sauf qu’en Seine-Saint-Denis, le département de l’agglomération périphérique, n’offre pas de si prestigieux édifices à découvrir.

Mais faisant partie de la « petite couronne » de l’Île-de-France, son agglomération participe au prestige de la capitale de la France…

La définition de « périphérie » détermine ici une zone géographique délaissée par son « centre ».

(La Corse, par exemple, est une périphérie délaissée par rapport à l’ensemble de la France).

Il n’en résulta de cette recherche qu’une seule envie : visiter la capitale de la France, mais elle n’enfantait malheureusement aucune nouvelle connaissance concernant le photométéore.

Selon le résultat de la recherche, il faisait mention qu’en géographie, le « centre et la périphérie » ne correspondent pas forcément à la localisation d’un espace, mais le plus souvent au rapport d’inégalité et de la domination entre deux espaces, entre deux espèces, à n’importe quelle échelle.

Cette distinction entre le centre et la périphérie, telle une perception manichéenne du monde, ne nous convenait pas.

Prenant en compte le centre d’un cercle et de sa périphérie, quel que soit la grandeur du rayon, les deux – centre, circonférence (ou périphérie) – sont indissociablement liés dans son ensemble (π). Il n’y a pas de dualisme entre ces deux dénominations, mais une complémentarité intrinsèque.

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LES VERTUS DU CRISTAL DE SPATH D’ISLANDE

Dans un article signé par Mathilde Fontez, paru dans « Science et Vie », n° 1133, en février 2012, en pages 76-79, et lu également dans la revue « Ça m’intéresse », en janvier 2012, nous avions trouvé curieux l’intitulé suivant : 

« Nous avons retrouvé la boussole des Vikings »,

En effet, selon Albert Le Floch et Guy Ropars, physiciens œuvrant à l’université de Rennes, pensaient avoir percé le secret des Vikings. Nous citons :

« Le physicien Albert Le Floch présente la boussole viking,

qu’il a reconstituée avec un collègue de l’université de Rennes.

Les deux chercheurs pensent que les marins scandinaves utilisaient un appareil de ce type pour s’orienter même quand le soleil était voilé, trois siècles avant l’invention de la boussole magnétique.

Selon les physiciens, les Vikings plaçaient un cristal de spath d’Islande dans une boîte.

Cette calcite transparente renvoie dans deux directions différentes les rayons de lumière qui la traversent.

Si on fait tourner le cristal jusqu’à obtenir deux « faisceaux » d’intensité égale, on peut déduire de quelle direction vient la lumière, diffuse du fait des nuages, et donc de situer le soleil ».

La coïncidence entre le comportement de la lumière traversant le cristal et l’aspect du photométéore dans le ciel était troublante.

Poursuivant nos investigations, nous avions une piste à suivre, mais l’enthousiasme du sensationnel fût vite contrarié par ce que nous découvrions par la suite…

Selon Jean-François Gazin, responsable de la commission « Minéralogie », publie en décembre 2012, dans la revue « Saga Information » (Hors-série), un article qui remet en cause cette affirmation d’Albert Le Floch, la décrivant comme « une invention d’un mythe ».

Prenant en compte la navigation hauturière des Vikings, J-F. Gazin démontre qu’ils n’utilisaient pas cette « pierre de soleil ».

Il existe donc des cristaux capables de biréfringence, c’est-à-dire qu’un rayon lumineux traversant un cristal est divisé en deux.

Cette soi-disant « pierre de soleil » des Vikings, utilisée précisément dans certains microscopes, dévie les rayons de lumière sans perte de luminosité.

La cristallographie nous apprenait que la calcite transparente, le quartz, le rubis, le saphir, la tourmaline, le zircon, le béryl, le nitrate de sodium, et la glace ont tous DEUX indices de réfraction différents, et possèdent la propriété de biréfringence, (double réfraction).

Les cristaux liquides de certains écrans sont parfois biréfringents, et le scotch (le ruban adhésif), l’est aussi. Scotchant !

Romain, Léa, Tommy et Élodie, étudiants à l’Université du Mans ont participé au concours des «Olympiades de physique» en 2011-2012 durant les Cours de physique de terminale sur les ondes. Découvrez les œuvres artistiques réalisées avec du ruban adhésif et étonnez-vous des propriétés biréfringentes du papier collant !

étudiants Romain, Léa, Tommy et Élodie.
Figure 4 : Les étudiants Romain, Léa, Tommy et Élodie au labo.

Nous sommes fascinés par l’art que la science inspire, et le travail de Romain, Léa, Tommy et Élodie en est un exemple des plus édifiants.

art biréfringent, paon
Figure 5 : Un paon en ruban adhésif biréfringent.

Utiliser des lois scientifiques pour les détourner en œuvre d’art est l’acte le plus intelligent pour faire comprendre aux profanes les beautés de la nature que la physique, les mathématiques, la biologie et la chimie inspirent. L’apprentissage de la complexité des sciences en sera facilité et surtout bien mieux mémorisé.

Notre démarche altruiste est de vous inspirer grâce à la vision réelle de ces doubles cercles observés dans le ciel. Nous attirons votre attention sur le fait que la découverte du contenu de ce site vous est destiné afin de vous insuffler l’inspiration créatrice pour de nouvelles applications dans le domaine dans lequel vous excellez, quelque soit votre champ d’activité professionnelle ou votre prédisposition intellectuelle.

Seulement, et seulement si, pour en bénéficier pleinement, il vous faudra lire le contenu de ces pages jusqu’à la dernière.

Maintenant rendons hommage aux précurseurs de la biréfringence :

Erasmus Bartholin, en 1669, démontra le phénomène de double réfraction dans un spath d’Islande.

Ensuite le découvreur de la nébuleuse d’Orion, le physicien, astronome et mathématicien Christiaan Huygens, (1629 – 1695) élabora à partir des travaux de Bartholin, une explication complète du phénomène de la réflexion, de la réfraction et de la double réfraction et il établit la loi de propagation du rayon « extraordinaire ». 2)

2) Le Petit Robert des noms propres 2014, page 1085.

Étienne Louis Malus mit en évidence la polarisation de la lumière en 1807.

À partir des travaux de Malus, le physicien français Augustin Fresnel (1788-1827) présenta en l’an 1819, à l’Académie des sciences de Paris, son grand mémoire relatant ses expériences sur la diffraction de la lumière.

Trois ans plus tard, le 9 décembre 1822, toujours à l’Académie des sciences, il démontra le parcours de la lumière dans certaines solutions.

« En décomposant une onde polarisée rectilignement en la somme de deux ondes polarisées circulairement droite et gauche, celles-ci ne se propagent pas à la même vitesse dans un milieu chiral, composé de deux énantiomères. Cette découverte est très importante dans la compréhension des comportements des milieux chiraux dans la chimie des médicaments ».

En dépit des explications ci-dessus, notre photométéore n’avait pas livré son secret.

Nous n’imaginions pas avoir été « survolé » par des cristaux de roche ou de calcite !

Ce n’est pas possible.

Il reste éventuellement la théorie des cristaux de glace en suspension dans l’atmosphère.

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FLASHBACK SUR LE MONTE LEMA

Dans l’encaissement des vallées environnantes de Lugano, au début de cet été-là (Juin 1985), il y faisait très chaud, difficile donc d’imaginer une présence de cristaux de glace sur nos têtes.

Cette journée ensoleillée était chargée d’ozone, un gaz irritant agressif et polluant aux conséquences néfastes sur la santé et sur la végétation.

Désirant fuir la canicule et les méfaits de cette couche d’ozone troposphérique provoquant des maux de tête, des irritations des voies respiratoires, des picotements au fond de la gorge et que nos yeux brûlaient, Mario l’italien proposa à Francesca et Yona cette destination en altitude, près de Mugena, afin de bénéficier d’un air sain et d’une fraîcheur bienvenue.

Saviez-vous que cette concentration estivale d’ozone est la substance la plus toxique et préjudiciable pour la végétation ?

C’est un poison cellulaire qui ralentit l’intensité de la photosynthèse et, par conséquent, ralentit la croissance des plantes.

Elle affaiblit le bois des arbres, provoque des pertes de rendement aux cultures de blé et de pommes de terre.

C’est également un gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement climatique.

Les conséquences sur la mortalité humaine dû à cette pollution sont désastreuses : environ 15000 décès en Europe (28 UE et 13 autres pays), et de 200 à 300 décès prématurés en Suisse en 2016.

Source : https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/air/info-specialistes/qualite-de-l-air-ensuisse/ozone—smog-estival.html

Au-dessus de ce poison atmosphérique, nous étions tous les trois heureux de respirer un air sain aux senteurs boisées et frais des sous-bois.

Bien nous en avait-il pris.

Sans cette initiative, et grâce à la perspicacité de Francesca la tessinoise, nous n’aurions jamais été témoins de cette vision extraordinaire des deux nuées lactescentes escortant la magnificence du Soleil doublement couronné au zénith, au jour du solstice d’été.

Mais il reste une question qui n’a pas encore sa réponse : Pourquoi ces deux cercles ?

Chacun des deux cercles observés, pris séparément, ne sont pas superposable.

L’un des deux cercles avait en son centre le Soleil, alors que sur l’autre cercle, le Soleil se trouvait sur la courbure de la périphérie.

Pour rappel, observez ce photométéore et gravez-le dans votre mémoire.

Vision au zénith.
Figure 6 : Le soleil simultanément au centre et en périphérie.

L’axe optique du cristal de calcite divise en deux la lumière du soleil.

Ce qui caractérise les cristaux, c’est leurs structures énantiomorphes.

Les mains et les pieds sont des formes énantiomorphes, c’est-à-dire que réciproquement, leurs symétries sont à l’image de leurs réflexions dans un miroir.

À l’image des deux cercles de nuée blanche qui ornaient l’astre du jour, ils n’étaient ni symétriques, ni énantiomorphes.

Par conséquent, le fondement de la cause du photométéore reste inconnue.

Pas de cristaux de glace en suspension qui, dans cet éventuel ordonnancement, aurait formé deux cercles identiques, avec deux fois le soleil aux centres des deux cercles.

CQFD

EN GUISE DE CONCLUSION DE L’ART. 2

En fonction de cette absence totale de compréhension rationnelle au sujet de cette forme exceptionnelle observée dans le ciel, il ne nous en fallait pas plus pour étayer une théorie basée sur l’idée d’un « phénomène paranormal » engendré par notre étoile, le soleil.

Nous reviendrons sur ce sujet dans un article dédié (lien) et nous publierons le résultat de nos raisonnements concernant la sphère solaire et de sa lumière bénie, celle-là même qui vous enjoint à vous lever chaque matin, dès l’aube.

Résumons.

Ce photométéore reste pour l’instant un mystère complet.

Serions-nous les seuls au monde à avoir vu cette figure résolument étrange dans un ciel limpide et serein, dont il nous est impossible, trente-cinq ans après cette observation, d’en appréhender ne serait-ce qu’une once d’entendement ?

Et vous ?

Si par bonheur, vous envisageriez partager un savoir, ne serait-ce qu’un indice, un élément de réponse, une suggestion pertinente, nous vous serions très reconnaissant de bien vouloir éclairer nos lanternes.

Soyez curieux donc !

Halo artificiel, coucher de soleil
Figure 7 : Coucher de soleil et sapins à Leysin.

« Rien n’est plus beau à explorer que le mystère.

Il est la source de tout art et

de toute science véritable »

Albert Einstein

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Maintenant, si l’un ou l’une d’entre vous désire apporter son témoignage,

après avoir pris connaissance du contenu du site

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nous vous prions de bien vouloir nous le communiquer.

Nous le publierions aussitôt et, soyez-en sûr,

nous serons très heureux et honorés

de partager votre expérience.

TEAM LEM & Cie.

Have a nice day.

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Chapitres prochainement publiés :

LA VESICA PISCIS.

LA « MANDORLA ».

LA TRINITÉ CÉLESTE.

ILLUSIONS OPTIQUES.

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